Adjectif.

Emprunté au latin « subrepticius » qui signifie clandestin, formé sur
« subreptus » participe passé de « subreptus » participe passé de
« subripere » qui signifie dérober et de « subrepere » qui signifie se glisser
sous, surprendre.

1- Droit. Se dit de ce qui est obtenu par dissimulation d’un élément
concernant une affaire importante, en trompant sciemment la bonne foi
de l’autorité sollicitée.

Par exemple: « un acte, un jugement subreptice. »

En droit canon. « …condamné […] en théologie subreptice,
c’est-à-dire par suite de faux renseignements et contre la vérité. »
Maurice Barrès, La Colline Inspirée, 1913.

2- Littérature. Qui est fait ou obtenu à l’insu de quelqu’un ou contre son
gré.

Synonyme. Caché. Clandestin. Frauduleux.

Nom féminin.

Composé de « aragne », issu de « iregne » qui signifie araignée et de
« telle » du latin tela qui signifie toile. De « hyrantelle » qui signifie
toile d’araignée.

Dans une langue vieillie et régionale.

Toile d’araignée.

Par analogie. En vènerie et généralement au pluriel;

Filandres qui se trouvent au pied du cerf, nommées arantelles parce
qu’elles ressemblent à des toiles d’araignées.

Nom féminin.

Emprunté directement au polonais « bryczka » qui signifie voiture
légère, découverte, issu de l’allemand dialectal « Barutsche » qui a
aussi donné « barouche » voiture avec capote et quatre roues, plutôt qu’au russe
« bricka » issu du polonais.

En Russie. Chariot d’osier, léger et découvert transformé l’hiver en
traîneau.

Par extension. Voiture légère utilisée comme calèche de voyage, comme
malle-poste.

On rencontre aussi « britchka ».

Nom masculin

Emprunté à l’italien « ruffiano » qui signifie entremetteur, dérivé de
« roffia » qui signifie saleté. De l’ancien haut allemand « hrüf » qui
signifie escarre, croûte.

Dans une langue vieillie ou littéraire.

Homme débauché, vivant avec des femmes de mauvaise vie, souteneur.

Par extension. Voyou.

Nom féminin.

Du latin « ripa » qui signifie berge et « sylva » qui signifie forêt.
Littéralement forêt de berge.

Biogéographie. Ecologie.

Végétation arborée qui borde un cours d’eau naturel, (rivière,
ruisseau) ou artificiel (canal).

Par exemple: »…une partie du problème vient de l’absence de
ripisylve, c’est-à-dire d’arbres et de buissons sur les
rives. »Sècheresse sur le bassin de la Boutonne. Ici, avant, coulait
une rivière. »

Reportage Marie Slavicek. La matinale du Monde, dimanche 10 juillet 2022.

Nom masculin.

Du grec « onopordon » qui signnifie pet d’âne de « onos » qui signifie âne
et « perdomai ».

Botanique

Plante herbacée de la famille des Astéracées ou Composées. Genre
coriace, aux feuilles décurrentes et généralement épineuses, aux
fleurs tubuleuses réunies en gros capitules terminaux, solitaires.

Synonymes. Onopordon. Chardon aux ânes. Onopordon à feuilles
d’acanthe. Pet d’âne.

Plante très présente en Europe Centrale jusqu’à l’Ukraine, en Europe
méridionale du Portugal à la Grèce, et en Asie centrale et occidentale
de la Turquie à l’Afghanistan et au Pakistan.

Elle est considérée aux Etats-Unis comme plante envahissante.

Les capitules sont broutées par les ânes. La plante attire les
abeilles par son nectar abondant.

Certaines variétés ornementales sont cultivées, pour le caractère
décoratif du feuillage et des capitules.

C’est aussi une mauvaise herbe.

Nom féminin.

Du grec « kirsion », nom d’un chardon utilisé pour lutter contre les
varices, dont le nom grec est » kirsos ».

La cirse est une plante herbacée bisannuelle ou vivace appartenant à
la famille des Astéracées ( ou Composées) et au genre cirsium.

Cette plante est très proche du chardon, avec lequel on la confond
parfois. Elle s’en distingue essentiellement par les aigrettes de
leurs fruits, appelées aussi pappus.

Les chardons ont un pappus formé de poils simples ou denticulés,
tandis que les cirses ont un pappus de poils plumeux.

Pour le reste, il y a entre les deux genres beaucoup plus de
ressemblances que de différences: tiges souvent ailées, feuilles
épineuses, fleurs tubulées dans les tons de rose, groupées en capitules,
présence d’écailles ou de touffes de poils entre les
fleurs, bractées épineuses.

La cirse est détruite par un ravageur: la chenille d’Aethes cnicana.

Toutes les espèces de cirses sont a priori sans danger et peuvent être
consommées crues ou cuites, bien que certaines soient trop amères,
trop petites ou trop épineuses.