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Myosotis

Nom masculin.

Emprunté au latin « myosota, myosotis » du grec « muosôtis » de « mus » qui
signifie souris et « ous, otos » qui signifie oreille, littéralement
oreille de souris en raison de la forme des feuilles du « myosotis » la plante.

Botanique. Plante herbacée de la famille de Boraginacées, annuelle ou
vivace, haute de vingt à vingt cinq centimètres, qui pousse dans les
lieux humides.

Ses fleurs sont fines et bleues, parfois blanches ou roses, à
floraison précoce. Elle compte de nombreuses espèces, dont l’une
symbolise le souvenir fidèle de l’aimé (e).

Par exemple: »fleur de myosotis »

Couleur myosotis. Couleur du bleu de la fleur de myosotis.

Par métonymie.

Cette plante est aussi nommée « herbe d’amour », « oreille de souris » et
« ne m’oubliez pas ».

En anglais »forget me not ». En allemand « vergissmeinnicht ». En espagnol
« no me olvides ».

Deux légendes sont attachées à la correspondance « myosotis » et « ne
m’oubliez pas » dans le langage des fleurs et dans le vocabulaire de
nombreuses langues.

1) Un chevalier français se promenait avec sa dame le long d’une
rivière. Mais en se penchant pour cueillir une fleur bleue, son armure
l’entraîna, il tomba et fut entraîné dans le courant. Avant de sombrer, il
lança la fleur vers
la dame en criant « ne m’oubliez pas! ». Ce nom est resté pour toujours
accolé à la plante.

2) Dieu ayant rassemblé toutes les fleurs pour leur donner à chacune
un nom, une d’entre elles avait été oubliée, c’est le myosotis qui
cria « ne m’oubliez pas! ».

Dieu décida alors: » Ainsi, sera ton nom! ».

Palingénésie

Nom féminin.

Emprunté au latin « palingensia » qui signifie action de renaître du
grec « palingenesia » qui signifie renaissance périodique de l’univers.

Composé de « palin » qui signifie de nouveau et « -genesia » de « genesis »
qui signifie création naissance.

1- Retour à la vie, renaissance qui est en même temps une régénération.

Par analogie. Transformation profonde et salutaire d’un individu ou
d’un groupe d’individus qui s’apparente à une totale renaissance.

2- Philosophie sociale. Doctrine selon laquelle l’histoire des peuples
est la reproduction d’une même suite de révolutions dont la succession
tend à réaliser une fin générale et providentielle de l’humanité.

Par métonymie. Ouvrage exprimant cette doctrine.

Guilleri

Nom masculin.

Dérivé comme de nombreux autres mots de l’ancien français de « guiler »
qui signifie tromper, à rapprocher du moyen haut allemand « gîlen » qui
signifie se moquer.

Chant du moineau et par extension chant d’un autre oiseau.

Par exemple: »…le sifflet des merles, le guilleri des moineaux. »
François Coppée, Contes en prose, 1882.

Nématique

Adjectif.

Du grec « nêma, nêmatos » qui signifie fil avec le suffixe -ique qui
vient du grec « -ikos » qui signifie relatif à , qui est propre à.

Chimie physique.

Etat de la matière intermédiaire entre les phases solide cristalline
et liquide.

Les molécules, de forme allongée, sont réparties sans ordre de
position comme dans un liquide, mais en demeurant en moyenne
parallèles les unes aux autres.

Smectique

Adjectif.

Du latin « smeticus » qui signifie détersif emprunté au grec « smetikos »
qui signifie qui a la propriété de nettoyer, détersif;

1- Minéralogie.

En parlant d’une substance.

Qui a la propriété d’absorber les matières grasses. On s’en sert, en
particulier pour dégraisser la laine.

Par exemple: »Argile ou terre smectique. »

2- En chimie. En physique.

Etat smectique. État mésomorphe, plus voisin de l’état cristallisé que
de l’état liquide. Il est caractérisé par que les corps qui possèdent
cet état ont uniaxes et symétriques autour de leur plan de structure.

Corps smectique. Corps qui présente cet état.

Iduméen

Nom masculin.

Iduméenne au féminin.

Du nom de l’Idumée, région limitrophe de la Judée, pendant la période
du second Temple. Elle s’étend du sud des Monts de Judée au nord du
Néguev.

Nom donné à celui qui habite l’Idumée.

Par exemple, on rencontre « Idumée », dans un vers de Mallarmé: « Je
t’apporte l’enfant d’une nuit d’Idumée », dans « Don du Poème » en 1865.
.

Epochè

Nom féminin.

Du grec « epokhê » qui signifie arrêt, interruption, cessation.

En philosophie et par la suite en psychanalyse, terme qui désigne la
suspension du jugement.

Pour la philosophie moderne, selon Husserl et dans la phénoménologie,
la suspension du jugement, est une mise en suspens de la thèse
naturelle du monde, c’est-à-dire la croyance à la réalité extérieure du
monde.

Pour la psychanalyse, la suspension de tout jugement de réalité se
fait dans le but de permettre de naviguer dans l’univers des fantasmes
et de l ‘inconscient de l’analysant.