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Sal

Nom masculin.

Étymologie inconnue.

Grand arbre de la famille de Dipteroacarparceae, de nom scientifique
Shorea robusta.

Il est originaire de l’Asie du Sud.

Cet arbre garde ses feuilles toute l’année dans les zones humides et
les perd dans les zones sèches.

La résine de sal est utilisée comme encens dans les cérémonies
hindoues. On utilise ses graines et ses fruits comme source d’huile
pour les lampes.

Le sal est un des bois de charpente et de construction les plus
utilisés en Inde. La ramure sert de fourrage et permet de joncher le
sol des écuries ou des étables.

Laïusser

Verbe intransitif;

De « Laïos » nom de l’époux de Jocaste et père d’Œdipe. Laïos a donné
son nom à l’expression « faire un laïus » ou « laïusse »r qui désigne le
fait de prononcer un grand discours creux.

Cela fait référence au concours d’entrée à l’Ecole polytechnique dont
le sujet de 1804 demandait d’imaginer le dialogue entre Laïos et son
fils Œdipe,

à propos de celui qui aurait priorité alors qu’ils se croisaient sur
la route. Ce sujet eut un vif succès et les candidats très inspirés
écrivirent de nombreuses pages de qualité variable, justifiant le sens de
l’expression.

Dans une langue familière.

Faire un laïus. C’est à dire prononcer un discours ou ou faire un
exposé qui a l’allure d’un long développement verbeux et creux.

Obscène

Adjectif.

Du latin « obscenus » qui signifie inapproprié, obscène. De « obscaenus »
qui signifie qui vient de la gauche par « scaenus » qui signifie gauche,
mauvais. de la racine indo-européenne « skaï » qui signifie ténébreux, sombre
qui
a donné en grec « skaios » qui signifie ténébreux, sombre, puis « skana »
« skéné » et « scène » littéralement qui projette une ombre.

1-Qui blesse ouvertement. Qui heurte la décence, la pudeur, le goût.

2- Qui choque dans le domaine de la sexualité.

Carnallite

Nom féminin.

Dénommée en 1856, par le chimiste et minéralogiste Heinrich Rose en
l’honneur de Rudolph Von Carnall, ingénieur des mines du Roi de Prusse
à partir d’échantillons issus de la mine potassique de Stassfurt.

Corps minéral. Chlorure double naturel de magnésium et de potassium
hexahydraté.

Roche rencontrée dans les gisements de sels marins, dans les lacs
salés. Elle est fluorescente, phosphorescente et peut être
luminescente.

L’eau de la mer Morte devenue saumure concentrée par évaporation
précipite en chlorure de sodium ou sel marin puis carnallite.

La carnallite est une source de magnésium et de potassium.

Patchouli

Nom masculin.

Mot apparu au XIXème siècle. D’un mot tamoul composé de « patch » qui
signifie vert et « ilai » qui signifie feuille, ou pour certains du tamoul
« patch » qui signifie vert et de l’anglais
« leaf » qui signifie feuille.

En botanique. Le patchouli de nom scientifique « Pogostemon cablin » et
une plante tropicale de la famille des Lamiacées utilisée en
parfumerie et en cosmétologie.

Elle peut dépasser un mètre de haut, ses feuilles sont larges et
veloutées, sa tige est tétragonale. Ses fruits sont de minuscules
nucules noires.

Elle est surtout cultivée en Indonésie et aux Philippines pour son
huile essentielle produites par ses feuilles.

Elle est utilisée pour ses propriétés anti-inflammatoire puissantes.
C’est aussi un antiémétique, un antalgique, un antiseptique.

Son huile essentielle sert à aromatiser des plats, des desserts et des
boissons.

Les facettes olfactives du patchouli sont le bois, la terre, le
camphre, la liqueur, la fumée et dans une moindre mesure le moisi et
le médicinal.

Fullerène

Nom masculin.

Aphérèse de « buckminster fullerène » ( 60 atomes de carbone).

Le premier fullerène trouvé a été nommé en hommage à l’architecte
Richard Buckminster Fuller qui a conçu le premier dôme géodésique ou
« footbalène », parce qu’il ressemble à un ballon de football.

C’est la troisième molécule de carbone connue.

En chimie.

1- Molécule composée d’atomes de carbones d’une forme de sphère,
ellipsoïde, tube ou anneau. Différente du diamant, du graphite ou du carbone
amorphe.

2- Matière composée de ces molécules.

Triforium

Nom masculin.

Du vieux français « trifoire » qui signifie incrustation, ciselure et en
tant qu’adjectif ciselé. Issu du latin « transforare » qui signifie
percer à jour, transpercer.

Passage étroit, aménagé dans l’épaisseur des murs, au niveau des
combles, sur les bas-côtés de la nef d’une grande église ou d’une
cathédrale.

Utilisé en architecture médiévale à partir de XI ème siècle, c’est un
composant essentiel de l’élévation interne dans l’architecture
gothique.

Par exemple: « le triforium de la cathédrale de Chartres »