Nom masculin.

Du latin « alcyon » issu du grec « alkuon ».

1- En mythologie. Oiseau de mer fabuleux, au chant plaintif, (souvent
identifié avec le martin-pêcheur, la mouette, le pétrel, le goéland ou
le cygne) considéré par les Grecs de l’Antiquité et les poètes, comme un
signe d’heureux présage, parce qu’il ne construisait son nid, selon la légende,
que sur une mer calme.

2- Martin-pêcheur.

3- Hirondelle de mer, dite aussi salangane, martinet qui vit près des
côtes maritimes, en Chine, en Polynésie, dont les nids, faits d’une
mantière gélatineuse; sont employés en Chine comme aliment:
« nids d’alcyons ou nids d’hirondelles. »

4- Sorte de polypier.

Nom féminin.

D’autres variantes orthographiques de ce mot sont: « brillolette » et
« brignolette ».

L’origine de ce mot est obscure. Le caractère tardif de ses
attestations dans les dictionnaires rend fragile toute hypothèse:

« Brillolette » pourrait être rapproché du mot « briller », de riolé ( qui
a donné bariolé), qui signifie rayé, bigarré, en raison des reflets
des pierres précieuses taillées de cette manière.

« Brignolette » viendrait de « brignole » qui signifie prune séchée ou
pruneau, en raison de la forme de la pierre. Brignole est issu de la
ville de « Brignoles » d’où provient cette sorte de prune.

En joaillerie. Diamant taillé en forme de poire. Selon d’autres
sources, ce diamant serait taillé en forme de goutte d’eau,
entièrement et régulièrement facetté, contrairement à une taille en forme
« poire » qui laisse la pierre, lisse en son centre. Son aspect évoque une larme
et convient particulièrement à des pendants d’oreilles.

Par exemple: »un diamant taillé en briolette. »

Par exemple: »…la briolette des Indes…est un des plus vieux
diamants répertoriés…trésor de 90 carats… dont furent
propriétaires Aliénor d’Aquitaine et Richard Coeur de Lion…
et qui appartient aujourd’hui à un propriétaire européen et anonyme.
« La briolette, Valentin Perez, M, le magazine du Monde, 7 juillet 2017.

Par extension. Toute autre pierre taillée en forme de poire. Qu’elle
soit précieuse avec le saphir, le ruubis, l’émeraude ou fine avec
l’aigue-marine, l’opale ou le quartz…

Nom masculin.

Emprunté à l’anglais « dinosaur » mot créé par le paléontologiste
anglais R. Owen (1804-1842) issu du latin « dinosaurus » de même
signification

à partir du grec « deinos » qui signifie qui inspire la crainte et
« sauros » qui signifie lézard.

Paléontologie. Grand reptile fossile de l’ordre des Dinosauriens, tel
le diplodocus.

Par exemple: »Qu’est-ce qui subjugue tant chez les dinosaures? »
Frédéric Joignot, Matinale du Monde 7 juillet 2018.

Par métaphore. Personnage redoutable et important.

Par exemple: »…ces dinosaures de la finance…qui se foutent pas mal
de nous. » Georges Duhamel, Désert Bièvres, 1937.

Adjectif et nom commun.

Du grec « pro » qui signifie en avnat et « gnathos » qui signifie machoire.

Se dit d’un être humain qui a des maxillaires proéminents.

Adjectif et nom commun.

Du latin « abstemius » qui signifie qui s’abstient de vin, sobre.

Désigne tout personne, qui pour une raison ou pour une autre, ne
consomme aucune boisson alcoolisée.

Nom féminin.

De l’anglais « bigorexia » issu de l’anglais « big » qui signifie gros et
du grec « orexia » qui signifie appétit. Autre nom de la « dismorphie
musculaire » trouble d’une personne qui ne se sent jamais assez musclée
et qui pratique le bodybuilding à outrance.

En médecine. Trouble de l’addiction au sport, en particulier, au
footing et au culturisme.

Nom masculin.

Dérivé du latin « belua », « bellua » qui signifie bête sauvage, auquel on
ajouté le suffixe « -aire ».

Dans l’Antiquité Romaine. Celui qui combattait contre les bêtes fauves
dans les amphithéâtres romains ou qui était chargé d’entretenir les
animaux du cirque. Synonyme de bestiaire, gladiateur.

Par extension dans une langue rare et littéraire. Dompteur de bêtes
fauves dans les cirques ou plus spécialement celui qui est chargé de
les soigner.

Synonyme de dompteur, garçon de cirque.

Par métaphore littéraire et poétique. Par exemple: »les quatre
[cardinales] sont somptuaires. Mais les Théologales sont belluaires.
Charles Péguy, Quatrains, 1914.