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Basoche

Nom féminin.

Du latin « basilica » qui signifie basilique, édifice public, couvert où se
rendait la justice; église, chapelle chrétienne.

1- Histoire
Communauté des clercs de procureurs au parlement, à Paris et dans les
provinces de l’ancienne France.

2- Dans un sens vieilli. Familier. Collectivement
Les gens de justice et du palais.

Stique

Nom féminin.

Du grec « stikhos » qui signifie ligne, rangée, vers.
À rapprocher de « steíkhō » qui signifie je vais.

Hébreu
Élément de base de la métrique poétique.
Subdivision d’un verset de la Bible.
Groupe de termes liés entre eux par un rapport syntaxique étroit.

Gnomon

Nom masculin.

Emprunté au latin « gnomon » qui signifie aiguille du cadran solaire.
Emprunté au grec « gnomon » de même signification.

Instrument formé d’une tige verticale projetant l’ombre du soleil ou de la
lune sur un écran horizontal et permettant de mesurer leur hauteur au-dessus de
l’horizon.

En particulier
Cadran solaire simple, indiquant l’heure solaire locale par le déplacement de
l’ombre d une tige verticale sur le plan horizontal.

Par métonymie
Tige verticale de l’instrument.

Paturon

Nom masculin.

Dérivé à l’aide du suffixe « -ron » de l’ancien français « pasture »
qui désigne le lien par lequel on attache le cheval. Issu par substitution du
suffixe -ura, du substantif
« storia » qui désigne la corde, la laisse retenant le cheval au pâturage.
Substantivation de « pastoria » qui désigne la corde de berger.
À rapprocher de l’ancien normand
« pasturon » qui désigne la partie des fers qui enserre les pieds des
prisonniers. Dérivé de l’ancien français « pasture » qui désigne
l’entrave d’un cheval, de « pastoria » sans changement de suffixe, à
rapprocher de empêtrer.

Anatomie animale
Partie de la jambe du cheval située entre le boulet et la couronne, qui
correspond à la première phalange.

Partie identique de la patte d’un bovidé.

Dans une langue argotique et populaire
Pied.

Ombromanie

Nom féminin.

Du latin « umbra » qui signifie ombre produite par l’interposition d’un
corps, ombre d’un objet, ombre d’un mort, fantôme, spectre; lieu ombragé,
apparence.
Jusqu’au XVI ème siècle, le mot ombre était le plus souvent masculin.

Art de projeter avec ses mains, disposées de manières variées, des ombres
figurant des sujets divers.

Guéret

Nom masculin.

Mot originaire en domaine d’oïl de la région Ouest-Sud-Ouest. Il est issu du
latin
« vervactum, berbactum » qui signifie terre en jachère, friche, formé sur le
supin de
« vervagere » qui signifie labourer ( une terre en friche).

1- Terre labourée ou terre que l’on est entrain de labourer et qui n’est
pas ensemencée.

2- Terre laissée en jachère, pâturage maigre, terre inculte.

Dans un sens vieilli
L’expression « lever ou relever les guérets » signifie labourer une terre
que l’on a laissé reposer pendant un an.

3- Dans un sens poétique et vieilli
Souvent au pluriel
Champ cultivé. En particulier, champ couvert de moissons.

Bofedal

No masculin.

D’un mot espagnol de même sens. Issu du quechua « puquyu » qui signifie
source, fontaine.

Géographie
Pédologie
Zone humide typique de l’altiplano andin.
Elle se situe en altitude, est considérée comme un pâturage naturel, peu
étendu mais avec une humidité permanente.
Les bofedales se forment dans des zones telles que la Puna dans la Cordillère
des Andes située à environ 3800 mètres.
Elles permettent d’alimenter la faune des lamas et des vigognes pendant les
longs pus sans précipitations.
L’eau qui alimente les bofedales vient de la pluie, de la fonte des glaciers
et des affleurements de surface des eaux souterraines.