Nom masculin.

Probablement dérivé de « potachien » élève d’un lycée ou d’un collège de
province.

Certains linguistes l’expliquent par une métonymie de « pot-à-chien »qui
signifie haut chapeau rond des pensionnaires, d’autres par une
réduction de pot-à-chien comme appellation injurieuse d’un élève sot.
D’autres encore par une
nouvelle suffixation d’après collégien d’un « potagiste » qui signifie
demi-pensionnaire attesté au XVIème siècle sans qu’on en retrouve la trace.
Enfin la dernière hypothèse
voudrait que potache soit celui qui partage le pot d’après copain,
celui qui partage le pain, de pot qui signifie marmite récipient.

A- Familier. Collégien. Lycéen.

En particulier. Élève interne.

Emploi adjectivé. Qui a les caractéristiques du collégien, du lycéen.

Par exemple: »esprit potache. »

B- par analogie. personne sans expérience, naïve.

Nom féminin.

Du nom de son découvreur Thomas Stamford Raffles

Botanique. Genre de plantes qui parasitent les Tetrastigma des
régions tropicales.

Elle se retrouve dans la péninsule Malaise, à Bornéo, Sumatra, en
Malaisie péninsulaire et aux Philippines.

Cette plante ne possède ni tige, ni feuille, ni racine mais une fleur
actinomorphe à cinq pétales. C’est la fleur simple la plus grande du
monde végétal.

Chez certaines espèces comme « Rafflesia arnoldii » elle peut atteindre
un mètre de diamètre et peser jusqu’à dix kilos.

La pollinisation est assurée par des mouches attirées par l’odeur de
viande en décomposition dégagée par la fleur.

C’est une holoparasite.

« Rafflesia magnifica » est sur la liste rouge des 12 000 plantes menacées.

Nom féminin.

Terme savoyard issu du participe passé substantivé féminin, « rimata »
du latin « rimari » qui signifie fendre, ouvrir, fouiller, comme le
suisse romand de même sens « rimée ».

Géographie alpine. Large crevasse, ouverte profondément sur le
pourtour du névé, entre le rocher (ou la glace qui y adhère) et la
glace en mouvement.

Nom féminin.

Du latin « crassus » qui signifie épais parce que les plantes qui
composent cette famille ont toutes les parties herbacées herbeuses et
charnues.

Botanique. Famille de plantes qui tire son nom du genre « Crassula ».

Nom féminin.

Mot créé par Leibniz, composé du mot grec « theos » qui signifie D.ieu
et « diké » qui signifie manière d’agir, justice, règle, droit.

Le sens s’est ensuite élargi pour devenir synonyme de théologie
naturelle: « science de D.ieu établie par les seules lumières de la
raison, sans recours à la Révélation. »

A- Chez Leibniz. justification de la bonté de D.ieu en dépit du mal
qui existe dans le monde.

B- Partie de la métaphysique qui traite, d’après les seules lumières
de l’expérience et de la raison, de l’existence et la nature de D.ieu.

Par métonymie. Traité, manuel de théodicée.

Nom féminin.

Le nom évoque les nœuds renflés sur les tiges de la plante.

Botanique. Les renouées sont un terme ambigu car elles appartiennent à
plusieurs genres de plates herbacées de la famille des polygonacées, poussant
à l’état sauvage.

La renouée des oiseaux (genre Polygonum) et la renouée persicaire
(genre Persicaria) sont deux mauvaises herbes très courantes.

I Adjectif et nom féminin.

Du latin « sigillum » qui signifie sceau auquel on a ajouté le suffixe -aire.

A- En tant qu’adjectif.

1- Qui est relatif aux sceaux ou à leur étude.

L’histoire sigillaire est l’histoire que l’on parvient à retracer
grâce à l’étude des sceaux.

2- Qui est muni d’un sceau, d’un cachet.

Par exemple: »un anneau ou une médaille sigillaire. »

3- Qui est en forme de sceau.

B- En tant que substantif.

Géologie, paléontologie. Plante fossile du Permien et du Carbonifère
que l’on trouve dans les terrains houillers.

II Substantif féminin pluriel.

Antiquité romaine. Fêtes qui suivaient les saturnales et durant
lesquelles on offrait de petites statues.