Colombe Schneck, jeune journaliste d’origine juive est confrontée à
l’histoire de sa famille et surtout au pourquoi de ma mort d’une
petite Salomé âgée de deux ans, dans un camp d’extermination.
Le récit permet à la journaliste de défaire doucement le nœud du
silence qui a empêché la divulgation de la véritable histoire. Elle
interroge sa grand-mère encore vivante, se souvient d’une phrase
échappée de la bouche de sa mère disparue. Elle part aux Etats-Unis
interroger ceux qui ont survécu. Et retourne sur les traces quasi
perdues de sa famille en Lituanie.
Le texte est fait de douleur et d’émotion, autour des non-dits et des
disparus. Il est un bel hommage à la petite fille au prénom de Salomé.
Il est aussi une tentative de réparation, vers une cicatrisation
familiale possible et nécessaire.