Nom féminin.

De l’italien « bergamotta » soit emprunté au turc « beg armundi » qui
signifie littéralement poire du bey, du prince, soit issu de « Bergama »
forme arabo-turque de « Pergamo » ville d’Asie Mineure.

1- Agrume acide, à l’odeur très agréable, fruit du bergamotier.

Par exemple: »confiture de bergamote. »

Essence de bergamote. Huile essentielle extraite de l’écorce de
bergamote utilisée en confiserie et en parfumerie.

Spécialement. Confiserie. La bergamote de Nancy est un sucre d’orge
parfumé à la bergamote.

Par métonymie. Dans une langue vieillie.

Bonbonnière en bergamote ou bergamote.

Bonbonnière doublée d’écorce de bergamote séchée.

2- Poire fondante, très parfumée.

Nom masculin.

Du grec « bouzouki » de même signification. Son étymologie est incertaine.

Il dérive soit du turc « bozuk » qui signifie cassé ou déraciné soit du
persan « bozorg » ou plutôt « tambu-e bozorg » qui signifie grand tambour.
Le son « rg » s’est modifié en « k  » en grec et en turc.

Musique.

Instrument à cordes pincées d’environ 120 cm de long, à caisse piriforme.

Le bouzouki est un luth à manche long fretté de la famille du tambur.

Nom masculin.

Emprunté au grec «  »aloé, aloès » de même signification.

1- Botanique.

Plante grasse exotique, de forme acaule ou arborescente, à feuilles
charnues et serrées en bouquet, appartenant à la faille des liliacées.

2- Pharmacie.

Suc d’aloès ou aloès.

Suc amer extrait des feuilles de certains aloès, employé comme tonique
ou purgatif.

Le suc d’aloès sert aussi à préparer des insecticides, des peintures
et des vernis, et à teindre le bois, la laine, les peaux et les cuirs.

Nom masculin.

Emprunté au portugais « Igpecacaoya » d’abord « Pecacuem » lui-même
emprunté au tupi.

Botanique et pharmacie.

Arbrisseau de Brésil de la famille des Rubiacées.

Par métonymie. Racine de cette plante contenant plusieurs alcaloïdes
et que l’on utilise comme expectorant ou comme vomitif.

Par exemple: »poudre d’ipéca. »

Argot militaire. Dans une langue vieillie.

L’Ipéca. Le Père Ipéca, le Père Péca. Médecin major.

Adjectif.

Emprunté au latin « psoricus » du grec « psorikos » qui signifie qui
concerne la gale ou les éruptions cutanées, bon pour les soigner.

1- Pathologie. Dans un sens vieilli.

Qui se rapporte à la gale.

2- Médecine. Les remèdes psoriques sont employés en médecine
homéopathique pour le traitement des affections de la peau due à une
auto-intoxication.

Nom féminin.

Du latin « rumicem » accusatif de « rumex » qui signifie dard ou oseille.
Du latin « runcare » qui signifie arracher les mauvaises herbes, donnant
« ronca » ou « runcus ».

« Rumex » a d’abord désigné une sorte d’armes de jet et une sorte
d’oseille ou de patience ainsi nommée à cause de la forme de la
feuille en fer de lance.

A- 1- Botanique;

Nom donné à plusieurs espèces d’arbustes aiguillonnés et rampant, qui
appartiennent à la famille des Rosacées et poussent dans les haies et
dans les bois.

Son fruit est multiple, et nommé mûre. Il peut être confondu avec le
fruit composé du mûrier et appelé également pour cette raison mûre
sauvage.

2- Au figuré.

Difficultés, désagréments que l’on rencontre.

Par exemple: »les ronces de l’amour. »

B-

1- Ebénisterie.

Irrégularité dans le veinage que présentent certains bois noueux et
qui est mise en évidence par le tranchage;

Par exemple. « Ronce d’acajou. »

Par métonymie.

Bois qui offre cette particularité, recherchée pour son effet décoratif.

2- Technologie.

Ronce artificielle. Petit câble constitué de fils de fer tordus qui
maintiennent de petites pointes métalliques régulièrement espacées.