Nom masculin.

Arbre originaire d’Inde de nom scientifique « Azdirachta indica »,
appartenant à la famille des Meliaceae.

La croissance de cet arbre est rapide, son feuillage est persistant et
parfois caduque lorsqu’il subit d’importantes sécheresses ou des
maladies.

Les feuilles opposées sont de grande taille. Les fleurs sont blanches
et parfumées. Elles sont disposées sur des panicules axillaires plus
ou moins tombantes.

Le fruit est une drupe.

Ses fruits et ses graines sont la source de l’huile de neem, qui
possède de nombreuses utilisations.

C’est une plante invasive dans de nombreux pays du Moyen-Orient,
d’Afrique de l’Ouest, des états de l’océan Indien et certaines parties
de l’Australie.

En sanskrit le margousier est dénommé « nimba » qui est dérivé du terme
« nimbati swastyamdadati » qui signifie: » qui donne bonne santé ».

Nom féminin.

Emprunté au latin « limnaea » du grec « limnaios » qui signifie qui vit
dans un étang, un marais. dérivé de « limné » qui signifie marais,
étang.

Zoologie. Mollusque, gastropode pulmoné, d’eau douce, à coquille
ovoïde, allongée, à sommet pointu.

Nom féminin.

De « plan » et « orbe », parce que ces mollusques possèdent une coquille
plate et discoïde.

Famille de mollusques gastéropodes à coquille discoïde plate, qui fait
partie des escargots d’eau et qui possède des poumons.

L’oeuf, la larve ou l’adulte servent de nourriture à de nombreux
oiseaux d’eau douce. Mais ils peuvent aussi être mangés en Afrique par
des larves, des salamandres ou des crabes d’eau douce ainsi que de nombreux
poissons malcophages.

Nom masculin.

Mot d’étymologie inconnue, dont la forme « rogum » qui signifie liqueur
alcoolique quelconque, suggère une origine exotique.

Il serait issu de la rencontre de « rhum » et de « gomme » sirop de sucre.

1- Dans une langue vieillie et populaire. Liqueur forte, eau-de-vie.

2- Dans une langue familière. Voix éraillée. Voix enrouée. Voix d’ivrogne.

Dans un emploi adjectivé rare. En parlant d’une personne. Qui a la
voix éraillée, rauque.

Par exemple: »C’est clair, comme ma voix -pas ce soir par exemple- je
suis rogomme comme tout. »Huysmans, marthe, 1876.

Deux mots sont issus de rogomme:

« Rogommeux » adjectif vieilli et populaire. En parlant d’une voix et de
ses inflexions, signifie, rauque, enroué, éraillé par l’abus d’alcool.

« Rogommiste » nom masculin vieilli et populaire. Marchand
d’eaux-de-vie et de liqueurs. Celui qui tient un débit de boissons.

Nom masculin.

Du grec « kosmos » qui signifie magistrat, ordonnateur.

Dans l’Antiquité, en Crête, magistrat chargé de contrebalancer
l’autorité des rois.

Nom masculin.

Du grec « gloochis » qui signifie extrémité pointue, pointe de flêche.

Coussinet d’aiguillons barbelés, fins comme des soies, de la taille du
millimètre, émergeant de l’aréole des Cactaceae.

C’est un des moyens de défense de la plante contre un certain nombre
de prédateurs herbivores. mais ce rôle de défense semble souvent
inefficace contre certains d’entre-eux, probablement parce qu’ils ont eux
-mêmes co évolué avec
les plantes, en s’adaptant à leurs défenses (au moins pour certaines
espèces).

On trouve ainsi des glochides sur des fruits comme ceux du figuier de
Barbarie, qui doivent être soigneusement pelés avant d’être consommés.

Sur les cactaceae, les glochides ont remplacé les épines, ou parfois
s’y ajoutent pour améliorer la protection.

Se détachant au moindre contact, la glochide est un irritant pour la peau.

Nom féminin.

Dérivé de « épi » auquel on a adjoint le suffixe « -aire ». Les fleurs de
cette plante sont groupées à l’aisselle des feuilles, en glomérules
spiciformes ou glomérules dont la forme rappelle celle d’un épi.

Les épiaires du genre Stachys sont des plantes herbacées vivaces,
parfois bisanuelles ou annuelles de la famille des lamiacées.

Il en existe 300 espèces réparties un peu partout à travers le monde,
sauf en Océanie.

On peut citer l’épiaire des bois, « Stachys sylvatica »encore appelée
ortie puante.

C’est une plante moyenne pouvant atteindre 80 cm de haut. Sa tige est
quadrangulaire et velues. Ses feuilles sont opposées longuement
pétiolées, largement ovales, pointues, en coeur à la base, dentées, molles
et velues, d’un vert sombre
rappelant celles de l »ortie, d’où son nom vernaculaire. Ses fleurs
sont rose pourpres tachetées de blanc.

Elle vit dans les bois frais à humides, les haies, les talus et les
chemins forestiers.

Les feuilles froissées dégagent une odeur désagréable.

Les feuilles et jeunes pousses consommées crues en salade confèrent
une note musquée ou de serpillière mouillée parfois peu appréciée, qui
disparaît sous l’action de la chaleur, remplacée par un parfum de cèpe. Les
feuilles et pousses de
ce « cèpe végétal » finement hachées puis plongées dans l’eau en vue
d’une cuisson prolongée se consomment en potage, velouté ou poêlée et
peuvent aromatiser des
desserts, des pâtés ou assaisonner des plats de champignons ou des
omelettes.

Les fleurs peuvent servir à décorer des plats. . .

Cette épiaire est aussi une plante médicinale, anti-spasmodique,
emménagogue et vulnéraire.