Paturon

Nom masculin.

Dérivé à l’aide du suffixe « -ron » de l’ancien français « pasture »
qui désigne le lien par lequel on attache le cheval. Issu par substitution du
suffixe -ura, du substantif
« storia » qui désigne la corde, la laisse retenant le cheval au pâturage.
Substantivation de « pastoria » qui désigne la corde de berger.
À rapprocher de l’ancien normand
« pasturon » qui désigne la partie des fers qui enserre les pieds des
prisonniers. Dérivé de l’ancien français « pasture » qui désigne
l’entrave d’un cheval, de « pastoria » sans changement de suffixe, à
rapprocher de empêtrer.

Anatomie animale
Partie de la jambe du cheval située entre le boulet et la couronne, qui
correspond à la première phalange.

Partie identique de la patte d’un bovidé.

Dans une langue argotique et populaire
Pied.

Ombromanie

Nom féminin.

Du latin « umbra » qui signifie ombre produite par l’interposition d’un
corps, ombre d’un objet, ombre d’un mort, fantôme, spectre; lieu ombragé,
apparence.
Jusqu’au XVI ème siècle, le mot ombre était le plus souvent masculin.

Art de projeter avec ses mains, disposées de manières variées, des ombres
figurant des sujets divers.

Guéret

Nom masculin.

Mot originaire en domaine d’oïl de la région Ouest-Sud-Ouest. Il est issu du
latin
« vervactum, berbactum » qui signifie terre en jachère, friche, formé sur le
supin de
« vervagere » qui signifie labourer ( une terre en friche).

1- Terre labourée ou terre que l’on est entrain de labourer et qui n’est
pas ensemencée.

2- Terre laissée en jachère, pâturage maigre, terre inculte.

Dans un sens vieilli
L’expression « lever ou relever les guérets » signifie labourer une terre
que l’on a laissé reposer pendant un an.

3- Dans un sens poétique et vieilli
Souvent au pluriel
Champ cultivé. En particulier, champ couvert de moissons.

Bofedal

No masculin.

D’un mot espagnol de même sens. Issu du quechua « puquyu » qui signifie
source, fontaine.

Géographie
Pédologie
Zone humide typique de l’altiplano andin.
Elle se situe en altitude, est considérée comme un pâturage naturel, peu
étendu mais avec une humidité permanente.
Les bofedales se forment dans des zones telles que la Puna dans la Cordillère
des Andes située à environ 3800 mètres.
Elles permettent d’alimenter la faune des lamas et des vigognes pendant les
longs pus sans précipitations.
L’eau qui alimente les bofedales vient de la pluie, de la fonte des glaciers
et des affleurements de surface des eaux souterraines.

Courroux

Nom masculin.

Probablement de l’ancien français
« corrocier » à rapprocher de
« courroucer » de même sens.

À propos d une personne occupant un rang élevé, d une divinité et par
extension d’un animal considéré comme noble.
Action de se courroucer. Irritation véhémente et noble.

Syntagme
Le courroux du ciel.

Remarque
Courroux se rencontre d’avantage en poésie qu’en prose où il est employé
en parlant de la colère des éléments.
On le rencontre aussi dans l’Ancien Testament, avec le courroux de Dieu.
On l’utilise aussi dans le style soutenu, à la différence de colère dont
l’emploi est plus courant.
Il est encore utilisé, quelquefois au singulier.
Synonyme vieilli: courroucement.

Gargalesis

Nom féminin indénombrable.

Du grec « gargalizo » qui signifie chatouiller auquel on a adjoint le suffixe
« -esis ».

Sensation agréable provoquant des rires ou d’autres comportements analogues.
Elle est causée par une pression plus profonde qui va à travers la peau vers
différentes régions du corps. Elle est considérée comme limitée aux humains
et aux primates.

Inconsutile

Adjectif qualificatif.

Du latin « consutilis » qui signifie cousu auquel on a adjoint le suffixe
in-.

Se dit d’un tissu non cousu.
Par exemple: « la Tunique d’Argenteuil ( du calvaire du Christ) est
inconsutile. Elle est faite d’un seul fil, pareille à celle que font encore
les femmes en Syrie. »
D’après l’Abbé Davin, 1891.