Myrmidon

Nom masculin.

Emprunté au latin « Myrmidones » de « murmékès » qui signifie fourmi.
L’origine de ce mot est lié à des légendes différentes, issues de la
mythologie grecque, au cours desquelles des humains sont changés en fourmis.

Dans une langue littéraire. Personne de petite taille, insignifiante
et sans valeur, voire prétentieuse, ridicule et qui veut paraître supérieure.

Huysmans, l’a employé au féminin, par plaisanterie, « myrmidone ».

Vasouiller

Verbe intransitif.

Dérivé de « vaseux » avec le suffixe -ouiller.

Dans une langue familière.

A- En parlant de quelqu’un. Être hésitant, maladroit, s’empêtrer dans
ses actes et ses propos.

Par exemple: »à l’oral, il a vasouillé. »

B- En parlant de quelque chose. Evoluer de mauvaise façon, marcher mal.

Par exemple: »cet accouchement vasouille depuis le matin. »Céline,
Voyage au bout de la nuit, 1932.

Phéophycée

Nom féminin.

Du grec « pheo » qui signifie brun, sombre et « phyton » qui signifie
plante auquel on a ajouté le suffixe latin -cea normalisé pour
désigner une classe.

En botanique. Classe d’algues marines appelées aussi algues brunes.
Elles renferment un pigment brun qui masque la chlorophylle.

Par exemple: « le laminaire et le fucus sont des phéophycées. »

Anomie

Nom féminin.

Du grec « anomia » qui signifie violation de la loi; issu de « a »
privatif et « nomos » qui signifie, loi, ordre, structure.

Tertme introduit par Emile Durkheim en 1893. Concept fondamental en
sociologie.qui revient à la diminution des moyens de contrôle.

Etat de désorganisation, de destructuration d’une personne, d’un
groupe ou d’une société, dû à la disparition partielle ou totale
des normes et des valeurs communes à ses membres.

Par exemple: »l’anomie est donc dans nos sociétés modernes un facteur
régulier et spécifique des suicides. »Emile Durkheim, Le suicide

Ramentevoir

Verbe transitif.

Formé de l’élément « r(e) » et de « amentevoir » qui signifie rappeler au
souvenir, lui-même formé sur « mentevoir » qui signifie rappeler,
mentionner.

Du latin « (in) mente habere » qui signifie avoir dans l’esprit, se
rappeler d’où rappeler.

Dans un langage vieilli ou littéraire ou régional (Champagne).
Remettre en mémoire, rappeler au souvenir.

Par exemple:… »elle entendait ses Voix le lui ramentevoir. » Anatole
France, Jeanne d’Arc 1908.

Dans un emploi pronominal. Se ramentevoir signifie se remettre une
chose en mémoire, se rappeler, se remémorer, se souvenir (d’une
chose).

Mellah

Nom masculin.

De l’arabe « melrah » ou de l’hébreu « meleh » qui signifie sel. Ce mot
désignait aussi un lieu où l’on conserve des produits avec le sel.

Dans chaque ville du Maroc, ce terme était employé pour désigner le
quartier juif. Cela pourrait venir du fait qu’une corvée était imposée
aux juifs au Maroc: elle consistait à saler pour les conserver les têtes
des criminels exécutés qui étaient ensuite exposées aux portes de la ville.

Le mellah n’était pas un ghetto. Ses portes n’étaient pas fermées et
l’on pouvait y entrer et en sortir.

Par exemple: »le mellah de Rabat. »

Salammbô

Nom masculin.

De « Salambo » nom de la déesse Astarté qui a inspiré l’héroïne du roman
« Salammbô » de Gustave Flaubert en 1862.

Le gâteau rendrait également hommage à l’opéra d’Ernest Reyer(1890) de
même nom.

Le salambô est un choux de plus grande taille que celui qui compose le
Saint-Honoré, il est garni de crème patissière à la vanille ou au
kirsch et recouvert de sucre cuit au cassé. Dans le nord de la France, il est
parfois recouvert d’un glaçage vert et parsemé sur une de ses
extrémités de vermicelles au chocolat, dans ce cas il est appelé « gland ».