Nom féminin.
De l’onomatopée grecque « alalé » d’où le verbe « alalazo » qui signifie
élever le cri de guerre.
Les soldats grecs attaquaient l’ennemi avec ce cri, afin de provoquer
la panique dans les lignes adverses.
Hésiode a affirmé que les Athéniens avaient adopté ce cri pour imiter
celui de la chouette, l’oiseau de leur déesse protectrice Athéna.
Pour Pindare, Alala fille de Polémos était la personnification de la
guerre. Elle était qualifiée par le poète de « préludes des lances, à
qui des soldats sont sacrifiés pour le salut de leur ville dans le saint
sacrifice de
la mort. » Sa tante était la déesse de la guerre Enyo et son oncle
était le dieu de la guerre Ares, dont l’épithète poétique est Alalaxios. En
tant que telle, elle est
l’un des assistants d’Arès sur le champ de bataille, avec le reste de
son entourag.
Déesse mineure allégorique, qui personnifie le cri de guerre.
A la fin de la Première Guerre mondiale, Gabriele d’Annunzio promet
l’utilisation du cri de guerre « Eia !Eia !Eia !Alala ! ». Il est repris
par ses partisan, et rapidement par le mouvement fasciste, par exemple dans leur
hymne officiel Giovinezza.