Nom masculin.
Du grec « kantharos » qui signifie coupe à boire.
Antiquité. Vase profond pour boire du vin utilisé en Grèce antique. Il
est caractérisé par deux anses hautes et verticales.
On trouve souvent des canthares dans l’iconographie des rituels
initiatiques du culte de Dionysos, dont il est un attribut.
Nom féminin.
Du grec « strobilos » qui signifie qui tourne, qui tournoie ou toupie et
« anthos » qui signifie fleur.
Botanique. Plante herbacée de la famille des Acanthacées originaire
d’Asie du Sud-Est, dont les feuilles sont utilisées pour la préparation de la
teinture d’indigo. C’est souvent la seule
teinture naturelle pour les populations vivant dans des régions
reculées.
Nom masculin.
Du grec « epikanthis » qui signifie caroncule lacrymale.
Composé de « epi- » qui signifie sur et « kanthos » qui signifie coin de
l’œil où se forment les larmes.
Anatomie. Repli cutané, le plus souvent congénital, bilatéral et
symétrique, recouvrant l’angle interne de l’œil.
Nom masculin.
Du grec « sélakhos » qui signifie requin et « mophê » qui signifie forme.
Nom donné au requin.
Nom masculin.
Emprunté au tupi « petyma, petyn » et au « guarani « pety », par
l’intermédiaire du portugais « petun ».
Petun a été évincé dès le début du XVIIème siècle par tabac et ne
survit plus que dans certains dialectes de l’Ouest : normand,
haut-breton, manceau et angevin.
Dans une langue vieillie, nom du tabac.
Nom masculin.
Du grec « bothrion » qui signifie petit fossé, fossette et « kephalê » qui
signifie tête.
Vers parasites ou cestodes fréquents dans les régions froides.
Ces vers provoquent des bothriocéphaloses qui donnent dans certains
cas une anémie par carence en vitamine B12.
Nom masculin.
Du matin « vergobretus » emprunté aux Celtes par César pour signifier
« premier magistrat des éduens ».
Le mot celte originel est composé de « vergo- » qui signifie efficace,
qui accomplit et de « breth » qui signifie jugement en breto-irlandais.
« Vergo » a donné le mot anglais « work » et le mot allemand « werk »qui
signifient travail.
Magistrat suprême de certaines cités gauloises, surtout chez les Eduens.
Il était élu chaque année par les druides. Il possédait le droit de
vie et de mort sur les citoyens ainsi que celui de commander l’armée
pour une action défensive.