Nom féminin.

De l’espagnol « dueña » qui signifie dame puis dame de compagnie.

1- Dans la tradition espagnole ou par référence à celle-ci.

Femme âgée chargée de la conduite d’une jeune personne.

Synonyme de chaperon.

Par exemple: »Elle est toute petite, une duègne la garde » Victor Hugo,
La Rose de l’Infante, 1859.

Par métaphore.

Par exemple: »vos sourires sont les duègnes de votre vertu » Moréas, Le
Pèlerin Passionné, 1907

Théâtre. Les duègnes du théâtre classique.

Par extension péjorative.

Vieille femme insupportable et gênante chargée de surveiller une jeune
personne.

Nom masculin.

De l’anglais « yawl » qui signifie embarcation ou yole.

A rapprocher du moyen bas allemand « jalle » et du néerlandais « jal ».

1- Voilier à deux mâts dont l’artimon ou mât arrière est positionné en
arrière de la mèche de safran, soit à l’extrême arrière du pont , derrière
l’axe de rotation du safran ou gouvernail.

L’artimon du yawl est appelé « tapecul ».

Le dundee était un yawl de pêche utilisé fin du XIXème siècle et début
du XXème siècle.

2- Forme particulière de gréément.

Nom féminin.

Du grec « galê » qui signifie belette.

Zoologie.

Genre de carnivore endémique de Madagascar de la sous-famille des
galidinés et de la famille des Eupleridae ou Eupléridés.

Synonyme de Mangouste malgache. De nom scientifique « Galidia elegans »
(Geoffroy St Hilaire) ou encore mangouste cannelée.

Il est pourvu d’une longue queue rouge et noir qui peut mesurer 30 cm
pour un corps de 40 cm et souffre de la réduction de son habitat
traditionnel ainsi que de la compétition avec d’autres animaux comme la
civette
indienne, les chats sauvages et les chiens.

Nom masculin.

Du grec « chromos » qui signifie couleur et « klaô » qui signifie briser.

De « chromoclaste » construit par imitation des mots en -isme et en -iste.

1- Histoire. Religion. Dans une langue rare.

Mouvement idéologique qui s’oppose à l’adoration de couleurs particulières.

Par exemple: »le chromoclasme des Luthériens et surtout des Calvinistes
est d’une grande portée culturelle puisque leur appréciation morale des
couleurs dure jusqu’à aujourd’hui. » Marc
Nouschi Petit Atlas Historique de la Culture en Occident. Armand Colin
2009.

2- Beaux-arts.

Rupture dans un usage des couleurs.

Adjectif invariable en genre et variable en nombre.

Du grec « auto » qui signifie soi-même et « telos » qui signifie but.

1- En parlant d’une personne.

Qualifie celui qui n’entreprend une activité avec d’autre but que la
satisfaction, qu’elle procure.

Par exemple: »le bébé est autotélique. »

2- En parlant d’une activité.

Qualifie une activité qui n’est entreprise avec d’autre but qu’elle-même.

Par exemple: »pour un enfant, le jeu est une activité autotélique. »

3- En parlant d’une activité artistique.

Qualifie une activité qui n’a d’autre but qu’elle-même.

Par exemple: »Rimbaud fit de nombreux poèmes autotéliques. »

Nom féminin.

Origine étymologique inconnue.

Ou « Kitchenote ». Sorte de coiffe de Vendée.

Attesté vers 1890, dans « Le Roman d’un Enfant » Pierre Loti, Folio.

« [….] tout cela abrité sous une grande « kitchenote » blanche
(kitchenote, un très vieux mot du pays désignant une très vieille
coiffure: espèce de béguin cartonné, qui s’avance comme les cornettes de
bonnes soeurs, pour s’abriter du soleil. »

Nom masculin.

Du grec « tau » 17 ème lettre de l’alphabet grec avec le suffixe « on »
comme proton ou électron.

Physique des particules. Autre nom du « tau ».

Le tau ou tauon est aussi appelé le lepton « tau ». C’est une particule
élémentaire de la famille des leptons.

Ses propriétés sont proches de celles de ‘l’électron et du muon, mails
il est plus massif et de faible durée de vie.