Nom féminin.
De l’ancien bas franque « bisunnia » substantif féminin qui signifie
soin, souci, composé de la préposition bi- exprimant la proximité.
L’ancien bas franque « sunnja » signifie souci attesté en latin comme
terme juridique au sens de excuse légitime alléguée par le défaillant
en justice sous la forme « sunnis » au féminin et « soni » au féminin, d’où
l’ancien
français « soigne » qui signifie souci.
La formation de ce substantif féminin de l’ancien bas franque est
parallèle à celle du substantif neutre « bisunni » relié à « besoin ».
Etant donnés l’ancienneté et le grand nombre des attestations de
« sunnis » « sonia », cette hypothèse semble préférable à celle de
« besogne » en tant que déverbal de besogner.
A- La tâche en tant que devant se faire.
1-Ensemble de tâches plus ou moins pénibles que l’on s’impose sont imposées.
Être accablé de besogne.
2- Par métonymie.
Tâche plus ou moins pénible en tant que particulière.
Une rude besogne.
Résultat du travail.
B- La tâche en tant qu’effort.
Ce n’est pas une mince besogne que de avec infinitif signifie il n’est
pas facile de…
On dit aussi: « Une belle besogne. »
3- Locutions.
Abattre de la besogne signifie travailler vite.
Dormir sur la besogne signifie travailler trop lentement.
Aller vite en besogne signifie être trop expéditif. .
Proverbe: « Faire plus de bruit que de besogne. »
Besogne dans le sens de tâche pénible et péjorativement, signifie corvée.