Nom masculin.
Du malais « kaladi » qui est une espèce d’arum à racine comestible.
Plante herbacée et parasite voisine du gouet cultivée aujourd’hui en serre.
On a décrit le « Caladion arborescent », dont la racine contient de la
fécule et forme un bon aliment quand elle a subi la cuisson. Quand
elle est crue, ses sucs sont si âcres qu’il font gonfler douloureusement les
muqueuses avec lesquelles on les met
en contact.
Miller rapporte que l’on infligeait parfois aux esclaves, pour
supplice, de recevoir quelques gouttes du suc de cette racine sur la
langue.
Cet arbuste croît en Amérique du Sud.
Les habitants de la Guyane mangeaient autrefois ses semences.
On faisait des cataplasmes résolutifs avec les feuilles de cette
plante et on employait leur décoction dans diverses maladies.
On décrit aussi le « Caladion édule » qui était un végétal précieux
puisqu’il fournissait la nourriture d’un grand nombre de peuples des
contrées tropicales, du fait de la qualité comestibles de ses énormes racines
qui pesaient parfois plusieurs
kilos. Elles étaient mangées bouillies dans l’eau ou grillées.
Le « caladion édule » est connu aussi sous le nom de « Chou Caraïbes ».
On écrit aussi « caladium »