Nom féminin.
Néologisme forgé au sein de la communauté Kerista dans les années
1971-1991, à San Francisco.
Peut-être dérivé du mot « compère » avec le suffixe -ion.
Sentiment éprouvé lorsque l’on se réjouit du bonheur d’autrui.
Ce sentiment peut-être rapproché du concept bouddhiste de « Mudita ».
Ainsi que de la définition que donne Spinoza dans l’Ethique de
l’essence du sentiment miséricordieux, présent dans la fierté pour les
réalisations de ses enfants ou dans l’excitation de la réussite d’un de ses
amis, de ses parents ou
encore de proches.
Ce terme est employé dans les textes relatiifs au polyamour par
opposition à la jalousie.