Verbe intransitif.
Probablement emprunté au lyonnais
« se décanilli » qui signifie se hâter de fuir, lui-même dérivé avec le
préfixe « dé-» de
« canilles » qui désigne les jambes dans un emploi comique.
« Canilles » est le diminutif de « cannes » qui signifie jambes dans
l’argot franco-provençal.
Dans une langue populaire
S’en aller malgré soi et sans demander son reste.
Par exemple: « si ça plaît à monsieur de Maillebois de déguerpir, ce
n’est pas une raison pour que je décanille, moi ».
La Varende, « Va-de-bon-Cœur », 1942.