Verbe intransitif.
De « anderver » dérivé de l’ancien français « desver, derver » qui
signifie devenir fou, enrager. La plupart des étymologistes
s’accordent à rattacher ce terme à l’ancien français
« resver » (rêver) sans que le problème de l’origine des deux formes
« resver » et « desver » ait été résolu de façon décisive.
L’hypothèse la plus vraisemblable, bien que manquant de preuves
philologiques suffisantes est celle d’une formation à partir du latin
« vagus » qui signifie vagabond, errant à partir duquel on suppose un « evagus »
renforcé en « exvagus » et
parallèle au verbe exvagare » postulé par l’ancien français « esvaiier »
qui signifie errer.
A partir de « exvagus » est supposée une série « esvo » adjectif, « esvé »
participe passé et « esver » verbe dont « desver » et resver »
représenteraient les formes préfixées.
Pour certains spécialistes, la forme « derver » ne serait qu’une
variable dialectique de « desver » comme semble le confirmer l’a
localisation dans les dialectes modernes de
« enderver » et « endêver ».
Dans une langue vieillie ou familière.
Éprouver un violent dépit, jusqu’à être comme hors de soi. Éprouver
une vive contrariété.
Dans une construction factitive où c’est le sujet du syntagme qui
exprime la cause (personne ou chose), par exemple:
« Faire endêver quelqu’un ». « Faire endêver son père. » « Faire endêver sa
mère. » « Cette jambe douloureuse le fait endêver. »