Nom masculin.
Du grec « icosaedros » qui signifie à vingt faces. Composé de « eikosa »
variante de « ekosi » qui signifie vingt et « edra » qui signifie lieu où
l’on s’assoit et par la suite surface.
En géométrie. Polyèdre à vingt faces.
Il existe un icosaèdre régulier convexe. Régulier, si toutes ses faces
sont identiques à un même polygone régulier et si de chaque sommet,
partent le même nombre d’arêtes.
Et convexe, si tout segment dont les extrémités sont à l’intérieur du
polyèdre y est intégralement.
Il existe cinq polyèdres réguliers et convexes différents, ce sont les
« Solides de Platon ».
Platon attribua à chacun des quatre premiers polyèdres de cette série,
un élément de l’univers.
A l’icosaèdre, il attribue l’eau qui, selon lui, est la forme la moins
mobile, après le cube, c’est-à-dire celle qui doit comporter le plus
de faces et de sommets.
Dans certains jeux de rôles, le dé à vingt faces est utilisé pour
déterminer le succès ou l’échec d’une action.
En biologie moléculaire. Beaucoup de virus, comme par exemple le virus
de l’herpès ont la forme d’un icosaèdre.
Par exemple: »Étienne Ghys, mathématicien, directeur de recherche au
CNRS, explique qu’un ballon de football n’est rien d’autre qu’un
polyèdre à vingt faces, soit un icosaèdre que l’on a raboté sur ses douze
sommets pour qu’il soit bien rond et
qui se trouve au final composé de vingt faces hexagonales et douze
faces pentagonales. »
Alain Rémond, La Croix, « Le billet », jeudi 26 juin 2014.