Obombrer

Verbe transitif.

Emprunté au latin « obumbrare » qui signifie ombrager, couvrir d’ombre;
obscurcir, dissimuler, couvrir.

Dans un sens vieilli ou littéraire.

A- Couvrir d’une ombre.

Par exemple: »quelques poils commençaient à obombre les commissures de
ses lèvres. » Théophile Gautier. Capitaine Fracasse, 1863.

En particulier et le plus souvent dans un langage mystique.

Couvrir d’une ombre pour protéger. Protéger.

Par exemple: »l’âme (…) a trouvé la paix; et la vertu du Seigneur
l’obombre. » Paul Claudel, Corona Benignatis, 1915.

B- Au figuré.

1- Cacher, recouvrir, dissimuler.

Par exemple: »les caricatures de Goya renferment, dit-on quelques
allusions politiques; mais il faut bien les chercher à travers le
voile épais qui les obombrent. »

Théophile Gautier, dans le Larousse du XIXème siècle.

2- Assombrir. Rendre triste.

Par exemple: »mon espoir subitement actif, que n’obombre aucune
inquiétude. » André Gide, Journal, 1930.

En emploi au participe passé adjectivé.

Par exemple: »mais toujours elle m’apparaissait lointaine, minuscule,
obombrée, comme exilée de son propre drame. » Léon Bloy, Femme Pauvre,
1897.

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