Nom masculin.
Du grec « ophis » qui signifie serpent et « kleis-kleidos » qui signifie
clé. Littéralement « Serpent à clés ».
Instrument de musique métallique qui a remplacé au XIX ème siècle,
l’ancien serpent à usage religieux et militaire.
Très différent du serpent, l’ophicléide a d’emblée été muni de clés.
Il a tenu une place importante dans les cuivres de l’orchestre des
opéras romantiques.
A l’origine il était muni de neuf clés. Par la suite ce nombre augmenta.
Il figure, par exemple, dans l’Ouverture du Songe d’une Nuit d’Été de
Felix Mendelssohn ainsi que dans la Symphonie Fantastique de Berlioz.
Il est tombé en désuétude en 1880 mais aujourd’hui, certains
s’emploient à perpétuer son usage dans le contexte d’interprétations
historiques, comme Sir John Eliot Gardiner.