Nom féminin.

Emprunté par l’intermédiaire du latin « panacea », au grec « panakeia
» de même sens, composé du grec « pan » qui signifie tout et « akos »
qui signifie remède.
Dans la mythologie grecque Panakeia est une déesse qui prodigue aux
hommes des remèdes par les plantes.
Elle est la fille d’Asclépios ( dieu de la médecine) et selon les
auteurs d’Epione (déesse de la santé) ou Lampétie.
Elle est donc la sœur d’Hygie ( santé, propreté et hygiène), aso (
récupération d’une maladie), Méditrine ( la guérisseuse), Aceso (
processus de guérison) et Eglé ( beauté, santé rayonnante ).
Ses frères sont Machaon ( chirurgien), Podalire ( médecin généraliste)
et Télésphore ( dieu de la convalescence).
Elle possède un autel dans le Temple d’Amphiaraos à Thèbes.
Le Serment d’Hippocrate prononcé par les médecins, fait référence à
cette déesse, dans la première phrase du texte:
« Je jure par Apollon médecin, Asclepios, Hygeia et Panakeia, par tous
les dieux et toutes les déesses, d’être fidèle aux lois de l’honneur
et de la probité dans l’exercice de la médecine […] »

1- Alchimie. Élixir de longue vie, remède universel dont la quête
constituait l’un des deux objets du grand œuvre.
2- Médecine. Nom donné jadis à certains remèdes qui passaient pour
être efficaces contre toute maladie et contre tout symptôme.
En pharmacie, ce remède universel s’appelait aussi le thériaque.
Le ginseng qui possédait des fonctions présumées universelles,
appartient au genre Panax, traduction latine de Panakeia.
La centaurée était autrefois considérée comme une panacée, son nom
évoquant Chiron, qui enseigna la médecine à Asclepios père de
Panakeia.
Au figuré. Solution, remède à toute chose.
Par exemple: « Certains imaginent avoir trouvé la panacée aux maux de
l’humanité. »
Remarque: Le mot panacée contenant la notion d’universalisme,
l’expression
« panacée universelle » constitue un pléonasme.