Verbe transitif.
Du latin « submonere » issu de « sub » qui signifie sous et « monere » qui
signifie avertir.
Le féminin du participe passé de semondre est « semonse » qui a donné
« semonce » qui est convocation, invitation, avertissement mêlé de
reproches, et en terme de marine ordre donné depuis un navire au
moyen d’un porte-voix.
Selon le Littré, d’après l’Académie ce verbe n’est utilisé qu’à
l’infinitif. la plupart des temps conjugués étant tombés en désuétude.
On peut cependant l’employer au présent du singulier: je semons, tu
semons, il semond.
On peut aussi l’employer au futur, « je semondrai », au conditionnel « je
semondrais », à l’imparfait « je semonnais » à toutes les personnes du
singulier et du pluriel.
Dans un langage vieilli ou régional.
1- Inviter, convier à quelque cérémonie, à quelque acte public.
Par exemple: »Semondre quelqu’un de faire quelque chose, c’est
l’inviter à le faire. »
2- Dans un langage vieilli. Réprimander, sermonner.
Par exemple: »Il faut le semondre afin d’arrêter le scandale qui se propage. »
3- Par extension. « Exciter ».
Par exemple: « De peur que cet objet qui le rend hypocondre, à faire un
vilain coup, ne me l’allât semondre. » Molière L’Étourdi Acte II scène
3.