Nom masculin.
Du latin « sorites » et du grec « sôereitês », issu de « soros » qui signifie tas.
En logique, raisonnement composé d’une série de propositions agencées
de telle sorte que l’attribut de chacun devienne le sujet de la
suivante,
jusqu’à la dernière (conclusion) qui a pour sujet le sujet de la
première proposition , et pour attribut l’attribut de l’avant
dernière.
Par exemple, tout A est B, or tout B est C, or tout C est D, donc tout A est D.
« Le paradoxe de sorite » est aussi appelé le paradoxe du tas. il
décrit un raisonnement qui conclut l’impossibilité de constituer un
tas, par exemple de sable, en accumulant un
grain après l’autre. Le paradoxe met en jeu un raisonnement par
récurrence tout en exploitant dans les assertions, le flou sémantique
qui entoure les mots du langage courant.