Nom masculin.
Emprunté au latin « trophaeum » altération du latin « tropaeum » qui
signifie trophée.
C’était primitivement un arbre abattu et élagué auquel on suspendait
les armes des vaincus, puis un monument élevé sur le champ de
bataille, là où l’ennemi avait pris la fuite.
Emprunté au grec « tropaion »qui signifie trophée, monument de la
victoire élevé avec les armes prises à l’ennemi, à l’endroit où la
déroute avait commencé.
Neutre substantivé de l’adjectif « tropaios » qui signifie qui fait
tourner, qui met en fuite dérivé de « tropé » qui signifie tour,
changement de direction, fuite, déroute.
I
A- Dans l’Antiquité. Dépouilles (cuirasses, armes) d’un ennemi vaincu,
déposées sur un tronc d’arbre.
B- Ensemble qui regroupe les armes d’un ennemi vaincu et les marques
tangibles d’une victoire (dépouilles, prises de guerre) et qui est
destiné à attester ou à commémorer cette victoire. Élever, ériger un
trophée.
C- Objet attestant une victoire, un succès.
II Spécialement. a- Sports. Récompense attribuée à un sportif (coupe,
médaille ou
autre) attestant d’une victoire dans une compétition. b- Chasse. Trophée de
chasse. Tête ou corps entier empaillé d’un
animal abattu.
3- Au figuré. Signe d’une victoire, d’une réussite.
III Beaux-Arts.
A- Antiquité Romaine. Monument en pierre ou en marbre représentant les
prises faites aux ennemis en souvenir d’une victoire.
B- Motif décoratif formé d’armes, de drapeaux réunis en panoplie
autour d’une armure ou d’un casque. Trophée en bas-relief.
Par extension. Groupe décoratif des différents attributs servant
d’ornement. Trophée d’église. Trophées révolutionnaires.
C- Panoplie d’armes servant de décoration.