Nom masculin.
Emprunté à l’ancien provençal « capmalh »au sens de pièce de mailles
militaire.
Dérivé d’un verbe « capmalhar » qui signifie revêtir la tête d’une cuirasse.
On se réfère à l’ancien français « maillié » qui signifie formé en
mailles en parlant d’un haubert et à l’ancien provençal « malhar » qui
signifie fabriquer des armures de mailles plus tardif.
Cette hypothèse est préférable du point de vue morphologique à celle
d’une formation de « capmalh » à partir d’u gallo-roman « capimaclium ».
A- Art militaire. Pièce de mailles portée sur ou sous le casque et
protégeant le cou et les épaules.
Par extension. Héraldique. Lambrequin couvrant le casque et l’écu.
B- Petit manteau recouvrant les épaules jusqu’à la ceinture, que
portent les dignitaires ecclésiastiques (évêques…) dans les
cérémonies.
Pèlerine à capuchon que le clergé porte en hiver.
Par exemple: »le camail de soie violette des prélats. »
C- Vêtement d’homme ou de femme, court, sans manches, muni ou non d’un
capuchon.
Par extension.
1- Capuchon garni d’un masque de toile métallique destiné à préserver
les apiculteurs des piqûres d’abeilles.
2- Régional. a- Chapeau excentrique extravagant. b- Capeline d’enfant qui se
porte l’été.
3- Camail de cheval. Partie de la housse des chevaux de luxe qui
couvre la tête et l’encolure.