Nom masculin.
Altération de « estésillon » qui signifie bâton servant à maintenir la
gueule ouverte d’où « baillon » attesté plus tard dans la langue.
Issu de l’ancien français « estesser » du latin « tensare » qui signifie tendre.
Dans un langage technique, pièce de bois, qui soutient les parois
d »une tranchée ou d’une galerie de mine, un mur qui se déverse ou
que l’on reprend en sous-oeuvre.
Par exemple: « L’étrésillon a cédé; la galerie s’est effondrée sans
faire de victimes. »