Interjection et nom masculin invariable.
De « hare » interjection d’origine franque qui signifie cri pour exciter
les chiens, qui a donné l’ancien français « harace » qui signifie
poursuite qui donnera « harasser ».
En droit. Cri d’appel à l’aide, poussé par la victime d’un flagrant
délit, rendant obligatoire l’intervention des auditeurs.
Spécialement. Clameur de haro, haro: formule qui donnait à chacun le
droit d’arrêter le coupable.
La locution: »Crier haro sur le baudet » est de La Fontaine. Elle a
donné « crier haro sur quelqu’un ou sur quelque chose » qui signifie
dénoncer à l’indignation de tous.
Par exemple: »crier haro sur la bêtise contemporaine. » Baudelaire