Nom féminin.
Du roumain « mineriada » issu de « miner » qui signifie mineur, par
allusion à « L’Illiade » d’Homère et « La Tziganiade » de Budai-Deleanu,
roman épique relatant la vie difficile des Roms au XVIII ème siècle.
Terme générique employé pour désigner les six interventions violentes
des mineurs roumains à Bucarest, à l’appel du pouvoir ex-communiste.
C’était officiellement pour empêcher l’opposition de droite de livrer
le pays aux capitalistes étrangers et de le dépecer au profit des
nationalistes hongrois.
Le terme est souvent employé pour désigner la troisième « minériade »
des 14 et 15 juin 1990.
Ne manquant pas de répondant, le pouvoir post-communiste qualifia les
manifestations de l’opposition de « hooliganiade » de hooligan. En
roumain « golaniade ».